Les risques du sol
Chaque ouvrage, chaque bâtiment constitue un prototype
puisque, chaque fois, un paramètre au moins change le sol.
Si l’on peut calculer le comportement d’une structure géométrique définie, on ne peut préjuger des réactions du sous-sol d’assise sans une étude préalable.
Il faut toutefois considérer qu’il subsistera toujours une zone d’incertitude qui ne disparaîtra qu’après achèvement de la construction et épreuve du temps.
Il faut également bien comprendre qu’il existe une limite au-delà de laquelle un supplément d’informations ne peut être recueilli qu’au prix d’un surinvestissement disproportionné, mais aussi qu’une étude insuffisante laisse subsister un risque résiduel anormalement important.
Il faut proportionner la recherche à la difficulté prévisible du problème de fondation à résoudre, à l’importance et à la nature de la fondation projetée.
Le risque du sol doit incomber au Maître de l’Ouvrage, à moins qu’un contrat ne confie à l’Entrepreneur le soin de le couvrir, lui en donne le temps et les moyens financiers, car le coût du risque du sol fait partie intégrante du juste prix de l’ouvrage.
On pourrait imaginer qu’un Maître d’Ouvrage possède simultanément les compétences du Géotechnicien, du Maître d’œuvre, de l’Entrepreneur et réalise ainsi une unité d’actions et de responsabilité. On pourrait ensuite supposer qu’il ne commette pas d’erreur. Le juste prix sera ce que lui coûtera l’exécution complète de son projet, y compris les conséquences financières des difficultés géologiques rencontrées. Or, personne ne conteste que le Maître de l’ouvrage doive payer le juste prix de la construction.
puisque, chaque fois, un paramètre au moins change le sol.
Si l’on peut calculer le comportement d’une structure géométrique définie, on ne peut préjuger des réactions du sous-sol d’assise sans une étude préalable.
Il faut toutefois considérer qu’il subsistera toujours une zone d’incertitude qui ne disparaîtra qu’après achèvement de la construction et épreuve du temps.
Il faut également bien comprendre qu’il existe une limite au-delà de laquelle un supplément d’informations ne peut être recueilli qu’au prix d’un surinvestissement disproportionné, mais aussi qu’une étude insuffisante laisse subsister un risque résiduel anormalement important.
Il faut proportionner la recherche à la difficulté prévisible du problème de fondation à résoudre, à l’importance et à la nature de la fondation projetée.
Le risque du sol doit incomber au Maître de l’Ouvrage, à moins qu’un contrat ne confie à l’Entrepreneur le soin de le couvrir, lui en donne le temps et les moyens financiers, car le coût du risque du sol fait partie intégrante du juste prix de l’ouvrage.
On pourrait imaginer qu’un Maître d’Ouvrage possède simultanément les compétences du Géotechnicien, du Maître d’œuvre, de l’Entrepreneur et réalise ainsi une unité d’actions et de responsabilité. On pourrait ensuite supposer qu’il ne commette pas d’erreur. Le juste prix sera ce que lui coûtera l’exécution complète de son projet, y compris les conséquences financières des difficultés géologiques rencontrées. Or, personne ne conteste que le Maître de l’ouvrage doive payer le juste prix de la construction.
On retiendra en définitive
- Que le risque résiduel demeure et qu’il est inversement proportionnel à la précision de la nécessaire étude de sol et par conséquent à son coût.
- Que le prix du risque du sol incombe au Maître de l’Ouvrage.
- Que le coût de la prévention de ce risque et de son soin est totalement lié à ce qui n’a pas été dépensé avant et qui le sera au minimum après.
- Que le Maître d’œuvre ne doit en aucun cas et à aucun moment relâcher son soin du risque du sol.
D’après J. CATZ - Les Constructeurs et le risque du sol - Editions du Moniteur, 1985.
- Que le risque résiduel demeure et qu’il est inversement proportionnel à la précision de la nécessaire étude de sol et par conséquent à son coût.
- Que le prix du risque du sol incombe au Maître de l’Ouvrage.
- Que le coût de la prévention de ce risque et de son soin est totalement lié à ce qui n’a pas été dépensé avant et qui le sera au minimum après.
- Que le Maître d’œuvre ne doit en aucun cas et à aucun moment relâcher son soin du risque du sol.
D’après J. CATZ - Les Constructeurs et le risque du sol - Editions du Moniteur, 1985.